Le 10/05/2021
Covid 19, « le syndrome de l’escargot ».

Lors du confinement, en restant chez nous le plus souvent possible, nous sommes devenus des acteurs de la lutte contre la Covid-19, notre domicile est devenu notre première arme de défense, que certains considèrent comme un cocon protecteur appelé le "syndrome de l'escargot"⁽¹⁾ qui a cristallisé plusieurs types de peurs…de la contamination, de la maladie, du regard des autres, de la foule et de retrouver un quotidien stressant,
Pour ne pas vivre ce confinement comme une injonction punitive ou une privation de libertés, il a fallu comprendre et accepter que cet isolement nous permettait de nous protéger nous-même, mais aussi nos familles, nos amis, nos voisins, nos relations, tous nos contacts et de fait de participer à un effort collectif pour lutter contre le virus,
Depuis la mise en vigueur du déconfinement, nous apprenons à nous adapter au retour de notre précédent mode de vie, auquel nous nous étions inconsciemment déshabitué.
La crise sanitaire a plus ou moins et générée différemment, une remise en cause de nos façons de vivre et de nos priorités.
Nous avons naturellement changé nos habitudes, tout en appliquant de nouvelles règles….distanciation, lavage de mains, télétravail, achat par drive, groupement d’achats avec les voisins, etc… et en s’habituant au port du masque, qui par le passé nous faisait sourire lorsque nous visionnions cet usage courant dans les pays asiatiques.
Tant que les risques de contamination subsistent, afin de juguler la pandémie, il semble évident et indispensable de maintenir les principes élémentaires de précaution sanitaire (y compris la libre vaccination) ^(2), c’est une forme de civisme, de décence, de prévenance et de responsabilité citoyenne, permettant de se protéger tout en protégeant les autres.
Que restera-t-il une fois la pandémie derrière nous ?
Dans le contexte nous espérons que « la vie d’après » va reprendre sereinement, le plus rapidement possible, en douceur et les différentes rencontres et relations sociales pourront alors ressurgir.
Chacun à sa façon va retrouver ses repères bénéfiques en rejetant la tendance à la rétraction sur soi… qui existait déjà pendant le confinemment
L’assouplissement des directives sanitaires nécessite un retour progressif à notre vie antérieure, sans la remise en cause préventive des risques sanitaires et sans relâchement, tout en maintenant nos précieux contacts.
Dans le contexte de la crise actuelle, les associations pourront favoriser largement la cohésion sociale favorable au retour d’une vie paisible…
Dans tous les cas, l'essentiel est bien de préserver précieusement TOUTES les relations humaines.

(1) Le syndrome de l’escargot (aussi appelé le syndrome de la cabane) correspond à la peur de sortir de son lieu d'enfermement.
Dans ce contexte d'épidémie de la Covid-19, ce syndrome fait concrètement écho à la peur de se déconfiner et de se confronter au monde extérieur.
Ici, la cabane ou la coquille de l'escargot représente un petit écrin dans lequel on s'est senti préservé de toutes agressions extérieures.
(2) La vaccination est mise en place selon les trois grands principes de la campagne de santé publique : "libre choix", "gratuité" et "sécurité".