Beaumont-lès-Valence

Présentation

La commune de Beaumont-lès-Valence est située dans la vallée du Rhône à 9 Km de Valence, la commune a l’avantage d’un positionnement privilégié au centre des célèbres vignobles de la vallée du Rhône, entre la partie septentrionale et la partie méridionale, tout en étant proche des vins de Cornas, des Saint Péray, des Crozes l’Hermitage, des Hermitages, des Brézèmes (15 kms) et des vignobles du Diois (70 km).

Quelques renseignements:
->Région Rhône-Alpes
->Département de la Drôme
->Canton de Portes-lès-Valence

->Coordonnées géographiques 44° 51' 46" Nord et 4° 56' 36" Est.
->Nombre d'habitants
        = 3778 (en 2017)
        = 3984 (en 2019)
        = 4180 (en 2022).

->Altitude: minimum 135 m- maximum 221 m
->Superficie: 1761 ha= 17,61 km2
 

 Le Maire de la commune est Monsieur Cyril VALLON
 Site de la commune: www.beaumontlesvalence.fr


 Blotti et adossé à flanc de coteau, notre village bénéficie d’un attrait particulier par ce léger relief vallonné, inspirant  un sentiment de bien être et de protection dans le cadre tranquille d’une cité reposante, mais aussi rassurante par l’âme et la beauté intacte des vieilles pierres au cœur du vieux village, un environnement à échelle humaine et une campagne encore préservée.

Passerelle de la Padelle-
Quartier de Laye
Le clocher
vue d'Orfeuilles
Etang - Truite du
Père Eugène

<---Vue des hauteurs de Guilherand Granges
Comment ne pas succomber au charme de son implantation privilégiée, à proximité des escapades dans le parc naturel du Vercors ou dans les monts d'Ardèche, le Diois, la Drôme Provençale ou des collines, des flâneries le long des berges du Rhône, ou tout simplement apprécier les balades sur les coteaux à partir du village avec ses vues panoramiques, soit le long de l’Ecoutay sur l’enrichissant et bucolique sentier de la découverte, soit dans le cadre magnifiquement arboré et verdoyant du parc de Lorient, pour des promenades relaxantes en bordure de la Véore, ou plus sportives avec le parcours de santé.

Parmi les vestiges du passé, Beaumont-lès-Valence possède surtout deux monuments, la tour dite de l'Horloge, qui s'élève à 12 mètres, elle se situe à l'entrée de l'ancien village et l'église aujourd'hui appelée "bâtiment église-temple". Tout le passé tourne autour de cette église classée monument historique depuis  septembre 1914. Ce bâtiment est unique, il reste à ce jour un monument remarquable dans notre région, abritant à la fois catholiques et protestants sous le même toit.

Place Notre-Dame Place Jaumas Vue des Hauts d'Orfeuilles

En effet en 2007, à la demande des communautés catholique et protestante, la municipalité a lancé les travaux d'ouverture par le percement du mur dé séparation des deux lieux de culte et la mise en place d'une cloison mobile monumentale permettant d'utiliser l'ensemble de la surface utile pour des rassemblements importants des deux confessions.
Chacun peut être fier d’être Beaumontois, cité qui offre un large choix de sujets de convergences et de cohésion, une riche vie associative, de nombreuses animations, des activités sportives fortement représentées, l’omniprésence d’une jeunesse scolarisée, une tonique activité artisanale, commerciale, et de multiples implantations d’entreprises de bonne renommée.
Tous ces éléments contribuent au sentiment de bien vivre, par un large éventail des nombreuses possibilités d’implications.
Grâce à la situation géographique idéale, l’accès à Valence et aux grandes villes régionales de Lyon et Grenoble est facilité par la proximité des voies rapides et des axes autoroutiers (A7 et A49) ; la gare TGV située à 10 minutes (18km) de Beaumont-lès-Valence permet de rallier Lyon en 30 minutes, Marseille en 1H00 et Paris en 2H10.


La vie économique locale est confortée par toutes les spécialités régionales ; Le privilège de notre situation, au cœur d’un territoire qui regorge de richesses, allie tradition et modernité.
Notre commune a l’avantage d’un positionnement au centre des célèbres vignobles de la vallée du Rhône, entre la partie septentrionale et la partie méridionale, tout en étant proche des vins de Cornas, des Saint Péray, des Crozes l’Hermitage, des Hermitages, des Brézèmes (15 km) et des vignobles du Diois (70kms).

L’avenir économique de notre commune s’inscrit dans des actions favorables à l’émergence de projets ou de réalisations locales, en préservant l’équité sociale tout en veillant au respect de l’environnement.

Le Comité de Jumelage composé d’une équipe responsable, indépendante et autonome agit dans le seul intérêt de la commune qui est l’élément fédérateur de toutes les actions entreprises afin de créer une dynamique dans tous les domaines et contribuer modestement mais avec passion à la valorisation et la promotion de notre cité.

Notre démarche logique s’inscrit en corrélation avec l’objet de notre association pour favoriser et organiser les rencontres, les échanges et les relations dans les différents domaines de la vie associative, sociale, sportive, culturelle, oecuménique, familiale, touristique, professionnelle et économique.

 

UN PEU D'HISTOIRE: (par Chantal Gensel)
Autrefois appelé "Villa Bellimontis" (1226), puis "Castrum Bellimontis" à partir de 1397, pour devenir "Belli Monte" vers 1450.On commence à voir le nom de "Beaulmont" puis "Beaulmont en Valentinoys" vers 1550 et aujourd'hui Beaumont-lès-Valence depuis 1870.
Son altitude est de 135m dans le village et 185m pour le coteau.

Son étymologie trouve son origine dans le positionnement du village à flanc de colline.
Beaumont-lès-Valence est composée de 3 921 habitants (recensement publié en 2012) avec une densité de 222,66 personnes par km2.
Les citoyens de Beaumont-lès-Valence sont nommés les Beaumontois et les Beaumontoises.

Des remparts commencés en 1336, la tour reste le seul vestige visible aujourd'hui. À l'origine, elle constituait la porte d'accès au village. Elle était doublée d'une palissade en bois qui assurait un premier système défensif, alors que l'Écoutay (ruisseau se jetant dans la Véore dont le débit était beaucoup plus important et ses crues très dévastatrices), longeait les ouvrages militaires.
P
endant la période révolutionnaire, la tour devient une « mairie » occasionnelle et la salle du premier étage est aménagée en salle des archives. Par délibération municipale du 30 novembre 1860, sa démolition est votée à l'unanimité, mais les villageois s'élèvent contre et cette décision ne sera pas réalisée. Elle est restaurée en 1868 par les indigents de la commune. On construit la tourelle sur le côté pour cacher les escaliers d’accès à la salle du premier étage.

Elle est inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historique depuis le 16/10/1969.
Les guerres de religions sont à l'origine des différentes mutilations et transformations de l'église, très souvent laissée à l'abandon, mais à l'inverse d'autres régions, ce sont les protestants qui harcèlent le peu de catholiques se trouvant sur la commune à ce moment-là.
Elle est mise à sac et pillée 3 années consécutives de
1559 à 1561. Le 25 avril 1562, le baron des Adrets et ses troupes ravagent à nouveau l'église et lui donnent le coup de grâce en la brûlant. Elle demeure ainsi 36 ans sans toiture.
Le
13 avril 1598, Henri IV signe l'Édit de Nantes, édit de pacification entre catholiques et protestants, et cette année-là a lieu une première restauration sommaire de la toiture. En 1603 le clocher est restauré. La toiture posée en 1598 s'effondre à nouveau en 1665 et la désolation s'installe encore une fois pour 66 ans.

En 1731, Alexandre Milon de Mesme, évêque de Valence et Seigneur de Beaumont, lors d'une visite pastorale ordonne sa reconstruction. L'église se trouve dans un état très proche de la ruine. Un lambris est posé sur la moitié ouest pour remplacer les voûtes effondrées. On relève un pilier et une partie des voûtes dans la moitié est. Plus tard cette différence d'architecture sera utilisée pour la séparation.
Cette très importante restauration de
1748 procure à l'église son aspect actuel.

Dès 1789, les deux communautés religieuses revendiquent l'église pour l'exercice de leurs cultes, les protestants n'ayant plus de temple depuis 1686.
En février
1790 a lieu à Beaumont l'élection du premier maire. Jean Abraham Chiron est élu maire, il est aussi pasteur, le premier officier municipal est Antoine Ollivier, curé de la paroisse ,  un oecuménisme d'avant garde.

Les catholiques bénéficient de l'intégrité de l'église jusqu'en 1792. Cette même année, le directoire de la Drôme accepte le partage à des heures différentes.
En
1793, l'église devient temple de la raison au moment où Robespierre interdit les cultes. Elle sert de maison commune, c’est-à-dire de mairie jusqu'en 1802 où elle retrouve sa vocation première avec le rétablissement des cultes.
En
1804 une nouvelle demande de partage est faite. L'autorisation est donnée par décret du préfet en date du 17 thermidor an XIII (5 août 1805). Le mur de séparation est construit en 1806 afin de séparer la nef et le chœur, la partie du chœur restant l'église, la nef devenant le temple.
Bien que classée
monument historique depuis de nombreuses années, les travaux de restauration ne commencent qu'à partir de 1973 avec une première réfection du toit du clocher et la construction d'une terrasse à la place de la toiture.

En 1978, la démolition de la maison attenante à l'église améliore l'esthétique du monument. En 1992 s'achèvent les dernières restaurations tant du côté église que du côté temple avec l'aide des bâtiments de France.
Depuis 1990, les deux communautés se sont interrogés et concertés pour envisager  la démolition du mur de séparation entre les deux cultes et pour concevoir l'adaptation d'une ouverture par une porte extensible.
Le 8 janvier 2008 débute l'ouverture du mur entre les deux piliers centraux.
Actuellement, une belle porte constituée de 4 panneaux amovibles sur rails permet une large ouverture de 4,5 m de large et 6,5 m de haut, donnant à l'une ou l'autre ou les deux communautés de jouir de l'ensemble de l'édifice. L'inauguration s'est déroulée le
25 avril 2008, avec le 27 avril 2008,une célébration oecuménique et la signature de la charte d'utilisation pour l'ouverture de cette porte.

Abritant à la fois les catholiques et les protestants sous le même toit, le bâtiment reste à ce jour un monument remarquable et unique dans cette région.

Photo ci-dessus: Travaux de démolition du mur entre l'église et le temple en 2008.

                      

 

 

 

 

Photos

L'église-temple Rue des remparts Hôtel de ville (mairie)
     
Rue principale L'Ecoutay (rivière) La Tour

 

Les liens utiles

 

Communauté de communes Valence Romans Sud Rhône-Alpes

Agglomération : Valence Romans Sud Rhône-Alpes

Depuis le 1er janvier 2014, Valence Romans Sud Rhône-Alpes est la nouvelle agglo par fusion de 4 collectivités et intégration d’une commune. Elle comporte 51 communes soit près de 215 000 habitants.
Sa dénomination : Communauté d’Agglomération Valence Romans Sud Rhône Alpes.

Son siège social :  rue de la gare - Rovaltain - 26300 Alixan.
La Trésorerie compétente : Centre des finances publiques de Valence.
Valence Romans est donc constituée des communes ci-après, par lettre alphabétique :
Alixan, Barbières, Beaumont-lès-Valence, Beauregard-Baret, Beauvallon, Bésayes, Bourg-de-Péage, Bourg-lès-Valence, Chabeuil, Charpey, Châteauneuf-sur-Isère, Châtillon Saint-Jean,Chatuzange-le-Goubet, Clérieux, Crépol, Etoile sur Rhône,Eymeux,Génissieux.Geyssans,Granges-lès-Beaumont, Hostun, Jaillans, La Baume d’Hostun, La Baume-Cornillane, Le Chalon, Malissard,Marches, Miribel, Montéléger, Montélier, Montmeyran, Montmiral, Montrigaud, Mours-Saint-Eusèbe, Ourches.Parnans, Peyrins, Portes-lès-Valence, Rochefort-Samson, Romans-sur-Isère, Saint Vincent-la-Commanderie.Saint-Bardoux, Saint-Bonnet-de-Valclérieux, Saint-Christophe-et-le-Laris, Saint-Laurent-d'Onay, Saint-Marcel

Cette nouvelle structure permettra d’améliorer et d’accroître l’offre de service public auprès des 215000 habitants du périmètre et sera la plus grande communauté d’agglomération de l’axe rhodanien entre le Grand Avignon et le Grand Lyon.

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